À compter du 1ᵉʳ janvier, les "petits excès de vitesse" ne sont plus punis aussi sévèrement.
Tout dépassement inférieur à 5 km/h était jusqu'ici sanctionné du retrait d'un point sur le permis de conduire.L'occasion de se pencher sur l'impact de ce comportement sur la mortalité routière.
Un choix qui fait bondir le président de l'association, Jean-Yves Lamant, qui décrit une mesure à contresens de la réalité scientifique. Dans les pages de Libération, il assure que des travaux "montrent la dangerosité" des excès de vitesse, même marginaux. Parmi eux, une étude publiée en 2012 au sujet de "l'importance des petits excès de vitesse dans l'accidentologie". Réalisée par l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR), elle s'est concentrée sur l'impact des dépassements de moins de 10km/h. Et, à partir des données de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), elle prouve que "les petits excès ne sont pas anodins". Entre 2001 et 2010, ils étaient même presque "les plus mortels". Leur proportion dans la part des accidents mortels est en effet passée de 16% à 46% en dix ans.
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