L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a tenu un langage de vérité mercredi 19 janvier à la fois sur la réalité du système électrique et sur les faiblesses industrielles du pays. Pour l’ASN, il faut non seulement que la France retrouve des marges de manœuvres en terme de production d’électricité mais aussi qu’elle soit capable d’anticiper les besoins à venir et de se donner les moyens industriels de construire de nouveaux réacteurs pour y faire face. Dans un cas comme dans l’autre, les atermoiements, les décisions à courte vue et les postures politiciennes ont dégradé un système électrique qui était le plus performant d’Europe et ont affaibli considérablement l’industrie nucléaire. Le pays commence aujourd’hui à en prendre conscience et à en payer le prix.
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