Grâce à l’analyse géochronologique U/Pb et granulométrique des sédiments en provenance du glacier des Bossons, une équipe française, impliquant des chercheurs de l’ISTerre, vient de montrer que l’érosion sous glaciaire de la partie sommitale du Mont-Blanc, couverte par de la glace froide adhérente à son substratum est très faible (inférieure à 0.03 mm/an) ; alors que l’érosion sous la langue terminale du glacier, dont la base est située à la limite du point de fusion et glisse sur son substratum, atteint par contre 0.5 mm/an. Ainsi, sous l’effet de la surrection régionale qui affecte cette partie des Alpes, le sommet rocheux du Mont-Blanc s’élève progressivement alors que la base des versants conserve son altitude. Cette étude est publiée dans la revue Earth and Planetary Science Lettres de juillet 2013.(...)