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Fast move: A prioritized vehicle rerouting strategy in smart city - ScienceDirect
L'UE ouvre la voie à des centres de « crash test » de l'IA | Silicon
Berlin listed as Europe’s smartest city thanks to MaaS app | Eltis
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Un Dictionnaire Tourisme et Numérique pour les professionnels et étudiants
Smart Geneva : un territoire durable, responsable et citoyen
Pour la plupart des collectivités, la smart city est une ville qui utilise les technologies de l'information et de la communication pour améliorer la qualité des services public et en réduire les coûts aux profits d’usagers qui n’en mesurent pas vraiment les résultats. D’autres villes et territoires, à l’exemple de l'Etat de Genève (Suisse), ont choisi une autre voie : celle de transformer un territoire, pour et avec les habitants. Décryptage avec Patrick MONTIER, smart city manager.
Compétition mondiale autour des smart cities
La smart city est un concept en vogue ces dernières années, incarné par des villes telles que Singapour, Oslo ou Zurich. Ce principe de développement urbain consiste à mobiliser les nouvelles technologies afin d’améliorer la qualité de vie, de créer un environnement urbain connecté apportant des réponses aux enjeux environnementaux, sociaux, sécuritaires... Mais au-delà des conditions de vie des populations, la ville intelligente s’affirme de plus en plus comme un élément de soft power au service du rayonnement international des États. Une véritable compétition s’est donc engagée autour des smart cities, avec la montée en puissance des pays du Golfe et de la Chine.
A BENCHMARK OF THE GPS+ GALILEO F9P RECEIVER
A BENCHMARK OF THE GPS+ GALILEO F9P RECEIVER
Abstract. Still very few publications relate test results of multiconstellation receivers since Galileo satellites massive launch by Ariane 5, leading to more than 20 operational space vehicles in orbit. One can refer to automotive receivers and smartphones test bench made during the European COST action SaPPART (Satellite Positioning Performance Assessment for Road Transport), but this was GPS only or GPS+Glonass. This article gives an overview of a test carried out in the city of Nantes, France, and its suburban area, with a brand new receiver, F9P, of the automotive range of Ublox. The dual constellation configuration GPS+Galileo is tested. This receiver is benchmarked with respect to the previous generation of Ublox LEA6T. Key words: GPS; Galileo; receiver; performance; road transport
14th Annual Baška GNSS Conference: Technologies, Techniques and Applications Across PNT and The 1st Workshop on Smart, Blue and Green Maritime Technologies
Comment développer l’attractivité touristique d’une smart city ? L’exemple d’Issy-les-Moulineaux. - Etourisme.info
Web-Based Development and Visualization Dashboards for Smart City Applications | SpringerLink
Smart City Document Evaluation to Support Policy Analysis | IEEE Conference Publication | IEEE Xplore
Smart Cities: Paradise or Punishment? | IDTechEx Research Article
(PDF) Smart City with Emerging Technologies
Mobility as a Service - Quelle gouvernance du MaaS, un nouveau dossier du...
US 5G smart city to harness new cloud resources | Automotive Testing Technology International
OVHcloud, a cloud service provider, is to partner with Peachtree Corners, one of the US’s first 5G smart cities powered by real-world connected infrastructure. Together, the partners hope to accelerate the pace of innovation across the city, including on Peachtree Corners’ autonomous vehicle test track and at its Curiosity Lab Innovation Center.
La digitalisation à grande vitesse expose les smart cities aux cyberattaques
La croissance rapide des smart cities risque de faire exploser la cybersécurité. Selon l’indice Secure Cities 2021 de The Economist, la vulnérabilité des infrastructures actuelles va s’accroître.
La digitalisation a augmenté le nombre de lieux sécurisés, cependant, elle a entraîné des tendances inquiétantes. Désormais, de plus en plus de départements disposent de leur propre budget informatique. Toutefois, aucun dirigeant n’a la responsabilité et l’autorité globales en matière de cybersécurité.
Les smart cities confrontées au défi des cyberattaques
Les attaques de logiciels malveillants ne cessent d’augmenter. De ce fait, les gouvernements ont dû dépenser des millions de dollars pour restaurer les données perdues et réparer les systèmes. Pourtant, seule la moitié des villes figurant dans le Safe Cities Index mettent explicitement l’accent sur la sécurité de leur infrastructure de la smart city. Il est important de noter que des défaillances peuvent survenir,même dans les infrastructures existantes, à cause :
- des systèmes cloisonnés
- et de l’engagement insuffisant envers les principes fondamentaux de la cybersécurité.
En outre, la responsabilité principale en matière de protection des données ne peut pas être assumée par un seul service, car tous les systèmes sont connectés. Par ailleurs, l’absence d’un plan d’urgence en cas d’attaque rend impossible l’arrêt immédiat du système.
Par exemple, après l’attaque par ransomware Colonial Pipeline, les hubs métropolitains se sont retrouvés sans carburant. Notamment Chicago, Dallas et Washington D.C. Plus de 90 % des stations-service restent encore menacées.
Digitalisation : comment assurer la sécurité des smart city ?
Selon le professeur de planification urbaine et environnementale du MIT, si certaines villes développent leurs initiatives en matière de cybersécurité, le niveau d’engagement global reste minime. Gregory Falco, professeur adjoint d’ingénierie civile et des systèmes à l’université Johns Hopkins, ajoute que ce manque d’attention à la sécurité pourrait avoir de graves conséquences.
Plus le nombre de cibles vulnérables augmente, plus les types d’attaques se multiplient. Les améliorations de la sécurité numérique liées aux infrastructures physiques « devraient être apportées, mais il semble que les villes les plus avancées n’y pensent pas ».
Il peut cependant être difficile d’adopter une approche globale. M. Falco note qu’étant donné que les villes choisissent souvent de numériser leurs systèmes de différentes manières, chacune d’entre elles aurait besoin de sa propre stratégie de sécurité.
Le rapport de The Economist conclut que les autorités municipales doivent donner aux habitants les moyens de devenir eux-mêmes les architectes et les créateurs de leurs propres systèmes technologiques. Il cite l’exemple de Toronto, qui confie au public le soin de déterminer les priorités des programmes. La sécurité est une inclusion naturelle et le public s’attend à ce qu’elle soit au centre des préoccupations.
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Smart city : un héritage du 11 septembre ?
Une ligne claire peut être tracée entre l’attaque du World Trade Center le 11 septembre 2001 et l’ensemble des technologies de la smart city d’aujourd’hui. Ce lien implique le réseau de surveillance massive qui a émergé dans la ville de New York après cette attaque.
Depuis les attaques terroristes du 11 septembre, les dirigeants de la ville de New York ont adopté des stratégies antiterroristes. Leur but est de protéger le Lower Manhattan. En fait, ces stratégies ont permis de renforcer la surveillance policière de la zone et de dissuader de nouvelles attaques. Par ailleurs, ces mesures ont donné naissance au projet de la smart city.
Smart city : une nouvelle approche de la sécurité publique
Les attentats du World Trade Center ont révélé la vulnérabilité du Lower Manhattan, centre de l’industrie financière de la ville et des États-Unis, aux menaces physiques. Les années qui ont suivi ces actes terroristes, le département de la police de New York arenforcé la sécurité. Il s’est focalisé sur le concept de la smart city.
En effet, cette approche représente un effort mondial de la part des gouvernements municipaux pour exploiter la technologie afin d’améliorer la gestion des villes. Elle met l’accent sur la collecte massive de données pour augmenter la surveillance. Le principe de base de cette démarche consiste à recueillir des données claires et en temps réel sur tous les aspects de la vie urbaine. Notamment de la circulation à la qualité de l’air. Ces données permettent de réagir plus efficacement et d’obtenir de meilleurs résultats pour les habitants de la ville.
Smart city : Lower Manhattan Security Initiative change les villes du monde entier
En 2008, sous la direction du maire Michael Bloomberg, la police de New York a déployé la Lower Manhattan Security Initiative (LMSI). Ce projet comprend des caméras, des lecteurs de plaques d’immatriculation, des détecteurs de radiation et des barrières physiques. Au total, le système comprend plus de 3 000 caméras de télévision en circuit fermé pour surveiller l’activité dans le quartier. Parmi celles-ci figurent des caméras publiques et privées que la police peut utiliser. Ces appareils sont reliés à un centre de commandement contrôlé par le NYPD (la police de New York).
Selon l’ancien responsable de l’innovation de la ville de New York, le recours à la technologie des smart city a permis d’acquérir plusieurs expériences. Notamment pour obtenir une perception de la situation en temps réel ou de détecter des anomalies.
Ce modèle de réseau de surveillance intégré public-privé renvoie les données à un moniteur central. Par ailleurs, ce modèle était innovant pour l’époque. De nombreuses autres villes l’a également reproduit, notamment en termes de technologie.
Smart city : les systèmes de surveillance favorisent sa progression
Des réseaux de capteurs et de caméras ont également été intégrés à un système de gestion intelligente du trafic dans la ville de New York. D’ailleurs, en 2011, la ville a piloté un programme de capteurs aux principales intersections de Midtown.
Ces détecteurs ont fourni aux ingénieurs de la circulation des données sur les flux de circulation et les embouteillages à divers endroits. Ils ont ainsi pu ajuster les feux de circulation en temps réel pour mieux contrôler le flux de véhicules. Aujourd’hui, la ville dispose de caméras et de capteurs à 10 000 intersections. De plus, des stratégies similaires de gestion du trafic ont été adoptées à Pittsburgh et à Washington D.C.
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L'esprit smart city appliqué aux événements sportifs
L'esprit smart city appliqué aux événements sportifs
Avec plus de 11 000 participants présents aux JO de Tokyo 2021 dans un contexte de crise sanitaire, et quelques 13 millions de visiteurs attendus à Paris pour les JO 2024, les compétitions sportives internationales représentent un défi de taille pour les collectivités. A l’heure où 84% des Français sont équipés d’un smartphone (Baromètre du numérique 2021 – ARCEP), le digital est indispensable pour augmenter l’attractivité de ces événements, créer de l’engagement, optimiser la gestion des sites d’accueil, assurer la sécurité et la sûreté, ou encore améliorer la performance environnementale.
Proposer de nouveaux services et optimiser la gestion des enceintes sportives
En s’appuyant sur l’IoT et la data, l’approche smart city a un intérêt double dans le cadre de grands événements sportifs : proposer des services digitaux à valeur ajoutée pour les participants et optimiser l’exploitation des infrastructures grâce aux données. Concrètement, cela se traduit dans plusieurs domaines connexes : la gestion des bâtiments et des sites, les transports, l’énergie, la gestion environnementale (déchets, eau) et le logement.
A titre d’exemple, l’utilisation de capteurs sur les différents équipements (et la collecte des données géolocalisées issues de ces capteurs) va permettre d’améliorer la performance et de limiter l’indisponibilité de ces équipements en mettant en place des actions de maintenance prédictive et en optimisant les tournées des techniciens. Ainsi, l’opérateur d’ascenseurs KONE a équipé les ascenseurs VIP du stade Orange Vélodrome de Marseille avec un système connecté basé sur l’intelligence artificielle, permettant des interventions préventives sur ces équipements.
De même, le recours à des capteurs de confort (température, qualité de l’air, bruit, luminosité…) et/ou d’utilisation des espaces (occupation des différentes zones des sites…) permet d’améliorer le confort des visiteurs et d’optimiser l’exploitation des sites (optimisation des tournées d’intervention de techniciens ou d’agents d’entretien, pilotage des réseaux de chaleur et de froid, gestion intelligente de l’éclairage et économies d’énergie…).
Enfin, cas d’usage emblématique de la smart city appliquée aux grands événements touristiques, la centralisation et l’exploitation de données de transport en temps réel (trafic routier, affluence dans et aux abords des sites, état du réseau de transports en commun, météo) permet de proposer aux participants des suggestions d’itinéraires adaptées instantanément. C’est la technologie utilisée par Cityway, société experte de la mobilité Servicielle (MaaS), en association avec la société néerlandaise HERE Technologies, pour proposer aux citadins de la région Grand Est des itinéraires intermodaux. Les usagers ont ainsi le choix entre différents itinéraires optimisés selon les modes de transports souhaités : covoiturage, transports en commun, vélo, véhicule individuel.
Mesurer le retour sur investissement des grands événements
Outre les aspects opérationnels de l’organisation de grands événements sportifs, une problématique récurrente et inévitable est la question des retombées économiques de ces événements. Comment mesurer le retour sur investissement ? Quels impacts à long terme sur le tissu économique local ?
Une piste de solution digitale pourrait être l’utilisation de la data science et de l’intelligence artificielle, qui permettraient de prédire ces retombées économiques, sous réserve de disposer des données historiques nécessaires et de réussir à développer des modèles prédictifs suffisamment performants. Encore théorique dans le cas des grands rendez-vous sportifs, c’est un cas d’application très courant dans le domaine du marketing, par exemple, pour la prédiction des revenus et du retour sur investissement lié aux campagnes digitales. Reste à savoir si ces solutions pourront être adaptées aux contraintes et aux spécificités liées à l’organisation de ces événements (multiplicité des acteurs, contraintes liées aux systèmes d’information, disponibilité des données nécessaires, caractère ponctuel de certains événements, aléas écologiques et sanitaires…).
Ainsi, l’esprit smart city a toute sa place dans le secteur du grand événementiel sportif et les nouveaux services digitaux devraient, en théorie, améliorer l’expérience des participants comme des organisateurs de ces événements. La data et l’intelligence artificielle devraient offrir de nouvelles perspectives dans les années à venir, bien que les contraintes propres à ces grands évènements rendent ces solutions complexes. Alors, pari réaliste ou utopie ? Il est encore difficile de répondre à cette interrogation. Toutefois, c’est le défi relevé par la ville de Paris en 2024, avec des projets de grande envergure tels que le Grand Paris Express et des objectifs ambitieux en matière d’environnement. A suivre.
Smart city dans le désert : l’Égypte construit une nouvelle capitale
L’Égypte prévoit de construire une nouvelle smart city qui sera le nouveau centre administratif du pays et abritera plus de 6,5 millions de citoyens. En fait, cette ville a pour but de faire face au développement démographique constant de l’Égypte.
Selon l’agence Reuters, l’Égypte compte environ deux millions d’habitants de plus par an. D’ici 2050, la population du pays devrait atteindre 150 millions d’habitants, contre 100 millions aujourd’hui. Le Caire étant déjà surpeuplé, une nouvelle ville sera nécessaire pour accueillir tous ces nouveaux habitants. La solution : une smart city dans le désert.
Égypte : une smart city au cœur du désert
La nouvelle capitale coûtera entre 45 et 58 milliards de dollars et couvrira 700 km2. Elle sera située à 35 km à l’est du Caire. En outre, cette ville abritera le plus grand aéroport et minaret d’Égypte, le plus grand clocher d’Égypte, la plus haute tour d’Afrique, le plus grand opéra du Moyen-Orient. En outre, ce projet prévoit la construction d’un :
- quartier de divertissement d’une valeur de 20 milliards de dollars,
- parc urbain géant,
- nouveau parlement
- et d’un palais présidentiel.
Le gouvernement a pour objectif de transférer 34 ministères dans la nouvelle capitale. Par ailleurs, dans une interview accordée à NBC News, l’ancien brigadier Khaled el -Husseiny Soliman a déclaré que cette initiative créerait « la première smart city d’Égypte ».
Smart City en Égypte : les technologies intelligentes à l’honneur
La nouvelle capitale est construite selon la vision stratégique d’une smart city. En fait, elle intègre des infrastructures de pointe pour fournir de nombreux services aux citoyens.
Cette vision comprend la surveillance intelligente du trafic et des accidents. Ses services publics intelligents permettent de réduire la consommation et les coûts, les bâtiments intelligents et la gestion de l’énergie. Le recours aux énergies renouvelables et l’utilisation de l’IoT contribuent, par ailleurs, d’économiser la consommation d’énergie. Elle prévoit de construire une infrastructure de fibre optique reliant chaque bâtiment à l’aide de la technologie FTTX.”
Des plans pour une ferme solaire de 90 km2 font également partie du mélange. Par ailleurs, le gouvernement a annoncé son intention de faire de la nouvelle capitale administrative la première ville sans argent liquide du pays. En effet, le développement du commerce électronique sera stimulé par cette initiative. Les transactions électroniques vont devenir des priorités stratégiques importantes pour le gouvernement.
Aussi excitant que le projet puisse paraître, il s’accompagne aussi de son lot de critiques, d’autant que le pays se débat avec le chômage et l’inflation. La nouvelle ville parviendra-t-elle à soulager le Caire d’une partie de sa surpopulation ? Où sera-t-elle construite en vain ? Créera-t-elle de nouveaux emplois et favorise-t-elle une meilleure économie ? Où sera-t-elle un gaspillage d’argent ? Une chose est sûre, ce sera la ville la plus avancée jamais vue en Égypte.
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Smart city : Bordeaux entre espoir et défiance envers le numérique
Le numérique est-il un contributeur du dérèglement climatique ou un allié pour l'endiguer ? La nouvelle majorité écologiste de Bordeaux ne semble pas encore avoir tranché. Jean-Noël Olivier, adjoint au directeur général, en charge de la stratégie et des systèmes d'information de Bordeaux Métropole et Christophe Colinet, chargé de mission smart city, ont présenté au JDN leur projet de feuille de route numérique qui, c'est important de le préciser, devra être entérinée par un vote au conseil métropolitain le 24 septembre prochain. Au programme : une stratégie qui fait la part belle au sujet de la sobriété numérique, mais espère aussi tirer profit du numérique pour améliorer les services publics et servir la transition écologique.
Du côté de l'amélioration des services publics, le grand chantier de la rentrée sera celui de leur unification. Comme dans la plupart des villes et métropoles, Bordeaux propose à ses administrés une myriade de sites, d'identifiants et de procédures variées pour accéder aux différents services publics locaux (déchets, état civil, permis de construire, signalements d'équipements défectueux, écoles...). "Ce sont des environnements très cloisonnés aujourd'hui, explique Jean-Noël Olivier. Notre objectif est de développer des outils simples permettant aux citoyens de réaliser toutes leurs démarches au même endroit et de savoir où en est leur demande." Cela implique un gros travail d'unification des systèmes d'information utilisés par les différentes équipes.
La 5G au placard
Mais cette mutualisation des services, qui va de pair avec une mutualisation des systèmes informatiques des 28 communes de la métropole, n'est pas sans cyber-risques, comme l'ont montré les piratages massifs subis par Angers et Marseille l'année dernière. "Plus vous mutualisez, plus les pirates peuvent toucher des services importants. La question n'est pas de savoir quand cela arrivera, car je crois que cela nous arrivera, mais plutôt de se préparer à gérer de genre de situations", reconnaît Jean-Noël Olivier. La métropole va développer un plan de continuité de l'activité afin d'être capable de fonctionner hors ligne dans les cas les plus extrêmes. Elle travaille aussi avec d'autres collectivités françaises au développement d'un système d'information de secours en cas d'attaque.
La question des réseaux devrait aussi occuper la majorité. La précédente mandature avait expérimenté son propre réseau IoT et commençait à se pencher sur la 5G. Mais la nouvelle majorité a mis en place un moratoire sur cette dernière. Une promesse de campagne… qui n'a nullement empêché les opérateurs de déployer le réseau nouvelle génération dans la métropole. Pas plus qu'elle n'a gêné les particuliers et les entreprises désireuses d'y souscrire. Seul impact notable, l'arrêt des expérimentations de la collectivité en la matière. Bordeaux réfléchit, en tout cas, à la mise en place d'un réseau intelligent maison qui mêlerait fibre, IoT, 4G et peut-être 5G, si le moratoire venait à être levé.
Comme pour la 5G, la métropole écologiste devra arbitrer entre l'impact environnemental et l'utilité du numérique sur un certain nombre de sujets. Elle souhaite ainsi développer des systèmes d'analyse de données afin de mieux comprendre son territoire. Elle compte également poursuivre les expérimentations et déploiements de technologies autour de la consommation intelligente des bâtiments. Problème, certaines de ces technologies, notamment celles permettant un agrégat et une analyse massive de données, peuvent s'avérer gourmandes en ressources. Comment gérer cette contradiction ? "Nous travaillons avec une start-up pour mesurer l'impact carbone de notre patrimoine numérique et de nos services, explique Jean-Noël Olivier. Cela nous permettra ensuite de travailler sur l'impact des services et de nous demander si ceux qui ont un impact carbone important sont vraiment utiles."