Le 24 février 2023, la première ministre Elisabeth Borne annonçait un plan d’investissement de 100 milliards d’euros pour le transport ferroviaire. L’occasion pour les usagers, chaque jour confrontés aux multiples aléas des transports publics, d’espérer un service plus fiable.
Souvent laissé au dépourvu au profit de la route, le ferroviaire subit depuis plusieurs années un sous-investissement chronique qui entraîne de nombreuses complications et va à contre-sens du report modal attendu de la voiture individuelle vers les transports en commun. C’est ce que souligne Patricia Vergne Rochès, maire de Coren-les-Eaux, en prenant l’exemple de la ligne de l’Aubrac. Ligne touristique majeure de la région, elle sert également au fret de marchandises de l’usine métallurgique Arcelor Mittal. Chaque année, cette ligne ferme plusieurs semaines pour des travaux de remise à niveau, entraînant alors la mise en circulation d’une cinquantaine de camions supplémentaires par jour. Ce cas, loin d’être isolé, soulève un problème majeur dans notre contexte de crise écologique.
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