Les technologies actuelles de la transition énergétique, à savoir les panneaux solaires, les éoliennes, les véhicules électriques, nécessitent des quantités considérables de métaux et de minerais. Les capacités de production seront très rapidement insuffisantes. L’intendance ne suivra pas. Cela rend irréalistes les scénarios de transition des gouvernements, des institutions internationales et les injonctions des organisations militantes. Les uns et les autres ne semblent pas avoir vraiment pris conscience des réalités matérielles ou ont décidé de faire comme si elles n’existaient pas. La pénurie de minerais qui se profile va à la fois ralentir considérablement la transition et en alourdir les coûts. Il suffit de constater aujourd’hui l’envolée des cours des métaux et des terres rares. Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, tire la sonnette d’alarme. «Les chiffres montrent un décalage imminent entre des ambitions climatiques mondiales accrues et la disponibilité de minerais critiques indispensables pour concrétiser ces ambitions».
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