Face aux oppositions de plus en plus farouches aux projets éoliens terrestres, le gouvernement a choisi d’accélérer le programme d’éoliennes marines. Un domaine dans lequel la France est en retard par rapport au reste de l’Europe. Mais il se heurte également à de fortes oppositions locales. Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a fait le choix de passer en force. Quitte à alimenter le ressentiment de la France périphérique contre les «diktats» venus de Paris et les doutes sur une stratégie de transition dont l’efficacité est contestable et qui s’apparente surtout à des postures politiques. Car la France n’a pas besoin de décarboner sa production électrique et pourrait avoir d’autres priorités. Car l’intermittence des éoliennes nécessite de construire des centrales à gaz qui émettent du CO2… Et car le coût de l’électricité produite par les éoliennes marines est exorbitant.
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