Des chercheurs Inserm de l’équipe d’épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires (EPAR) ont analysé les données sur les risques de naissances d’enfants accusant un retard de croissance liés à la pollution atmosphérique. Cette étude révèle que l’impact de la pollution atmosphérique durant la grossesse ainsi que les répercussions sur l’enfant après la naissance coûtent cher. Le montant pour la société est ainsi estimé à 1.2 milliard d’euros. Ces résultats ont été publiés dans la revue Archives de Pédiatrie de mai 2018.
Lien article : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0929693X18300691?via%3Dihub
A court terme, l’étude propose de mettre en place des mesures de santé publique afin de protéger les femmes enceintes avec, par exemple, une recommandation de limitation de circulation de ces dernières lors de pics de pollution.
Et à Isabella Annesi-Maesano de conclure,
« Il est nécessaire de mettre en place de vraies politiques d’amélioration de la qualité de l’air pour les générations futures. »
CONTACT CHERCHEUR
Isabella Annesi-Maesano
Épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires.
+33 (0)1 44 73 84 49
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