La pollution sonore générée par le trafic routier nuit au bien-être animal
Depuis le début des années 2000, de nombreuses études démontrent les conséquences de la pollution sonore générée par le trafic routier sur la biodiversité. Leur intérêt pour ce type de perturbation est assez récent, alors que l'on sait depuis longtemps que l'exposition sonore influence fortement la santé humaine et qu'en France la première loi relative à la lutte contre le bruit date du 31 décembre 1992. Pour autant, la quasi-totalité de ces études s'est focalisée sur les effets néfastes des nuisances sonores sur la communication acoustique, et donc sur les espèces animales utilisant les signaux sonores pour interagir. Si le "brouillage" de cette communication peut être lourd de conséquences pour l'espèce concernée (en termes de reproduction, etc.), une récente étude menée sur la Rainette verte par les chercheurs du Laboratoire d'écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (LEHNA - CNRS/ENTPE/Univ. Claude Bernard Lyon 1), publiée dans la revue Conservation Biology, vient de prouver que c'est plus largement l'état sanitaire des animaux qui est affecté par les perturbations sonores.
Depuis le début des années 2000, de nombreuses études démontrent les conséquences de la pollution sonore générée par le trafic routier sur la biodiversité. Leur intérêt pour ce type de perturbation est assez récent, alors que l'on sait depuis longtemps que l'exposition sonore influence fortement la santé humaine et qu'en France la première loi relative à la lutte contre le bruit date du 31 décembre 1992. Pour autant, la quasi-totalité de ces études s'est focalisée sur les effets néfastes des nuisances sonores sur la communication acoustique, et donc sur les espèces animales utilisant les signaux sonores pour interagir. Si le "brouillage" de cette communication peut être lourd de conséquences pour l'espèce concernée (en termes de reproduction, etc.), une récente étude menée sur la Rainette verte par les chercheurs du Laboratoire d'écologie des hydrosystèmes naturels et anthropisés (LEHNA - CNRS/ENTPE/Univ. Claude Bernard Lyon 1), publiée dans la revue Conservation Biology, vient de prouver que c'est plus largement l'état sanitaire des animaux qui est affecté par les perturbations sonores.