Tout en soulignant l’actualité de l’existentialisme, qui implique d’accepter la facticité de notre condition et éclaire le lien entre contingence et liberté, indétermination du sens et responsabilité, Corine Pelluchon montre que l’écologie exige de l’enrichir. Mais l’existentialisme écologique ne se réduit pas au coexistentialisme attestant notre appartenance à une communauté de vivants. Il suppose de prendre ses distances avec l’imaginaire terrestre et de penser l’humain en partant de la mer.
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