Sur le nucléaire comme sur l’extension de la taxe carbone aux carburants, l’Europe se déchire. En fait, les situations énergétiques nationales, les rapports de force politiques intérieurs et les stratégies de transition n’ont rien en commun entre la plupart des pays. Cela explique pourquoi l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg sont de farouches adversaires du nucléaire tandis que la France, la Pologne, les Pays-Bas ou la Finlande considèrent que cette source d’énergie est indispensable à la transition. L’Allemagne y a renoncé pour des raisons politiques. L’Autriche n’en a pas besoin grâce à ses ressources hydroélectriques abondantes. Et le Luxembourg dépend de ses voisins pour son approvisionnement électrique ce qui lui permet de leur donner des leçons… Concernant la taxe carbone, les oppositions sont tout aussi farouches entre pays «riches» dont les populations peuvent la supporter et pays «pauvres» dont l’appauvrissement provoqueraient de fortes tensions sociales et politiques.
Veille Scientifique et Technologique quotidienne sur les thématiques de recherche du département Cosys de
l'Université Gustave Eiffel et plus largement sur les thématiques de la ville durable.
Environ 25 000 articles issus de différentes sources, académiques, industrielles, gouvernementales, françaises et internationales.
Utilisez le moteur de recherche du blog.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire