Depuis plus de deux siècles, Thomas Malthus et ses adeptes soulignent la contradiction entre une croissance économique exponentielle et les limites des ressources naturelles. En dépit de prédictions catastrophistes erronées, de celles de Malthus lui-même au rapport du Club de Rome au siècle dernier, la pensée décroissante est revenue à la mode. Mais elle présente toujours deux défauts majeurs. Elle néglige à la fois l’acceptabilité sociale et politique d’un appauvrissement généralisé et plus encore ne parvient pas à comprendre et même à accepter la capacité de l’économie de marché à innover et à s’adapter. Pour preuve, depuis 20 ans les Etats-Unis et surtout l’Europe ont réussi à croître sur le plan économique en consommant bien moins d’énergie par habitant. Le lien entre croissance économique et augmentation de la consommation d’énergie qui justifie la décroissance n’existe plus.
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