Toute nouvelle publication du GIEC est l’occasion d’une intense opération de communication pendant laquelle médias et experts rivalisent de mises en garde et de sombres pronostics. Si sans aucun doute le réchauffement se poursuit et semble même s’accélérer et si les émissions humaines de gaz à effet de serre en sont la cause essentielle, pour autant de nombreuses incertitudes persistent sur les évolutions au cours des prochaines années et prochaines décennies. Et il est encore plus difficile de mesurer l’impact de la transition énergétique et de sa vitesse sur le climat. La science du climat reste perfectible et ces modèles imprécis. Pour preuve, les hypothèses d’augmentation des températures vont de 1,8 à 5,7 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. De la même façon, la fonte de la calotte glaciaire de l’antarctique pourrait contribuer à une augmentation du niveau des océans d’ici 2100 comprise entre 14 et 114 centimètres… Et pour ce qui est du passé, la température à la surface des terres a augmenté depuis 1850 d’entre 0,8 et 1,3 degré Celsius et le niveau des océans a augmenté depuis 1901 entre 15 et 25 centimètres.
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