On sait aujourd’hui que le risque de développer une forme sévère de Covid-19 dépend de divers facteurs : âge, sexe, indice de masse corporelle, existence de comorbidités telles que diabète ou obésité… Cependant, ces facteurs de risque n’expliquent pas à eux seuls la variabilité de sévérité observée d’un patient à l’autre. Ces différences pourraient en partie résulter de susceptibilités génétiques individuelles.
Pour les identifier, le consortium COVID-19 Host Genetics Initiative a analysé les génomes de près de 50 000 patients, et les a comparés avec ceux de 2 millions de contrôles non infectés. Gilles Darcis est infectiologue et chercheur au FNRS (fonds de la recherche scientifique) au sein du département des sciences cliniques de la faculté de médecine de l’Université de Liège. Il nous présente cette étude sans précédent, à laquelle il a participé aux côtés de 3500 autres chercheurs et médecins.
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