Panne des numéros d'urgence : l'enquête interne d'Orange confirme un dysfonctionnement logiciel | Les Echos

Panne des numéros d'urgence : l'enquête interne d'Orange confirme un dysfonctionnement logiciel | Les Echos: La gestion de la crise par Orange pointée du doigt Après avoir présenté ses excuses, Orange s'apprête à prendre une série de mesures destinées à éviter qu'un tel scénario se reproduise. S'il estime avoir bien réagi sur la réponse technique immédiate apportée à l'incident, l'opérateur fait, en revanche, son mea culpa sur sa gestion de cette crise et la communication qui en a été faite. Trop lentes.

Panne des numéros d’urgence –
Audition de Stéphane RICHARD, Président-Directeur général d’Orange


Mercredi 16 juin 2021, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale auditionnait Stéphane RICHARD, Président-Directeur général d’Orange, sur les dysfonctionnements ayant affectés l’appel des numéros d’urgence début juin.

Ce dysfonctionnement est inacceptable quand l’on sait que le 18, le 17 ou le 15 cumulent plus de 150 000 appels d’urgence par jour. Ces appels représentent donc 150 000 Français qui ont besoin d’une assistance d’urgence de la part des pouvoirs publics.

Après avoir adressé mes pensées émues aux victimes de ce très grave incident qui n’ont pu être secourues à temps, à leurs proches et à toutes les familles, j’ai salué la mobilisation des services de l’État et des acteurs de l’urgence.

Pour que de telles situations intolérables ne se reproduisent plus, j’ai interrogé le Président-Directeur général d’Orange sur les mesures prises par l’entreprise en matière de cybersécurité, notamment pour protéger les secteurs les plus stratégiques pour notre pays.

Car même s’il semblerait à ce stade que ces dysfonctionnements soient liés à des problèmes de maintenance et à des défaillances informatiques et techniques, cet épisode démontre bien que quand notre souveraineté numérique est mise en péril, c’est toute notre société qui devient vulnérable à des attaques extérieures.

Cela peut par exemple être le cas si des infrastructures critiques et des opérateurs d’importance vitale ne sont pas assez bien protégés d’un point de vue de la cybersécurité.

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