Alors que les premières expériences concrètes de smart cities, pour la plupart mort-nées, ont constitué des gouffres financiers, Carlos Moreno, chercheur en systèmes complexes, robotique et Intelligence Artificielle, oppose à cette notion une nouvelle vision de la « ville vivante ». Conscient de l’importance des outils numériques dans la conception et l’évolution du tissu urbain, il critique pourtant la dimension techno-centrée et universaliste de la smart city, qui efface la place du vivant et des interactions, engendrant littéralement des villes mortes. La ville vivante cherche à comprendre l’autre et la façon dont il interagit avec son environnement socio-territorial-urbain. Humaine avant d’être technologique, elle promeut la relation et l’échange pour faire émerger de nouvelles idées et pratiques. C’est un écosystème créatif non dicté par la verticalité de la technologie ou de l’architecture, reposant sur les échanges métaboliques et la réappropriation citoyenne selon des logiques Do It Yourself.
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l'Université Gustave Eiffel et plus largement sur les thématiques de la ville durable.
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Carlos Moreno - Au-delà de la smart city • Articles • PCA – STREAM
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