Les radars de la colère
Ils avaient presque su se faire oublier. Au tournant des années 2000-2010, le permis à points les avait remplacés dans le viseur des opposants à la politique de sécurité routière. Et depuis dix ans, leur efficacité n’a cessé de se dégrader, au point que de nouveaux usages ont été développés par les pouvoirs publics. Ils ont, par exemple, été embarqués dans des voitures banalisées et plus récemment confiés à des opérateurs privés. Enfin, tous les regards s’étaient tournés vers les nouveaux panneaux en aluminium installés aux bords des routes au début de l’été dernier. Le mouvement des « gilets jaunes » les a remis au cœur du débat public et en a fait une des cibles de la protestation. Depuis plusieurs semaines, la vindicte s’abat sur les radars automatiques fixes. Recouverts de sacs-poubelle, repeints, dégradés ou même incendiés, plus de la moitié des 3 200 radars fixes installés au bord des routes de France auraient été rendus inopérants depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » de contestation de la politique gouvernementale !
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