Le stockage de l’électricité à très grande échelle : techniquement possible, sans modèle économique viable en vue...
Le stockage de l’électricité (par conversion sous une autre forme d’énergie qui pourra ensuite être reconvertie en électricité en fonction des besoins) est le passage obligé d’un développement important de l’électricité intermittente et aléatoire produite par les éoliennes et/ou les panneaux photovoltaïques. L’idée selon laquelle cette question serait résolue ou sur le point de l’être s’est semble-t-il répandue. À tort. Car si elle est exacte aux petites, moyennes et même relativement grandes échelles (une centaine de GWh) avec des progrès dans ces domaines encore attendus (dans les batteries, surtout) ce n’est pas le cas aux très grandes échelles (stockage de masse, impliquant en outre des durées inter-saisonnières) qui seraient indispensables pour dépasser 30 à 40 % d’électricité intermittente injectée dans les grands réseaux. Avec les technologies actuelles, la stabilité de ces derniers, et par conséquent la sécurité d’alimentation des consommateurs, n’est plus assurée au-delà.
Veille Scientifique et Technologique quotidienne sur les thématiques de recherche du département Cosys de
l'Université Gustave Eiffel et plus largement sur les thématiques de la ville durable.
Environ 25 000 articles issus de différentes sources, académiques, industrielles, gouvernementales, françaises et internationales.
Utilisez le moteur de recherche du blog.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire