Jacques Lévy, géographe, professeur à l’école polytechnique fédéral de Lausanne, est intervenu en ouverture de la Conférence des Villes.
En s’appuyant sur son dernier ouvrage « Atlas politique de la France : les révolutions silencieuses de la société française », il a illustré l’apparition de nouvelles logiques spatiales (centres urbains, leurs périphéries, les espaces ruraux et le périurbain) sujettes à certaines particularités et disparités, notamment en termes de revenus, d’emplois, ou encore d’accès au logement et à l’éducation.
Les différentes cartographies présentées à cette occasion ont permis de décloisonner certains stéréotypes et d’aller à l’encontre des idées reçues : « le premier constat, c’est que les personnes à bas revenu sont, pour l’essentiel, concentrées dans le centre des villes et dans les banlieues. L’intensité de la pauvreté est également plus forte en ville. Il y a autant de pauvres dans Paris intra-muros, que certains considèrent comme une ville uniquement bourgeoise, que dans toutes les communes isolées de l’INSEE que l’on appelle souvent « le rural ».
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