France Stratégie - Investir dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur
L’internationalisation de l’enseignement supérieur est un fait. Pour la France, c’est une chance, mais c’est aussi un problème. Il est temps de nous demander comment saisir l’une et résoudre l’autre.
C’est un fait. On comptait en 2000 deux millions d’étudiants en mobilité internationale ; leur nombre a déjà doublé aujourd’hui et il pourrait doubler encore dans les dix ans qui viennent. On comptait moins de 500 cours en ligne (Moocs) au printemps 2013 ; ils étaient déjà 3 000 à l’été 2014. Cette double transformation marque l’irruption d’une logique d’internationalisation et donc de concurrence dans un secteur longtemps organisé sur une base quasi exclusivement nationale et, en France, très majoritairement de service public. (...)
L’internationalisation de l’enseignement supérieur est un fait. Pour la France, c’est une chance, mais c’est aussi un problème. Il est temps de nous demander comment saisir l’une et résoudre l’autre.
C’est un fait. On comptait en 2000 deux millions d’étudiants en mobilité internationale ; leur nombre a déjà doublé aujourd’hui et il pourrait doubler encore dans les dix ans qui viennent. On comptait moins de 500 cours en ligne (Moocs) au printemps 2013 ; ils étaient déjà 3 000 à l’été 2014. Cette double transformation marque l’irruption d’une logique d’internationalisation et donc de concurrence dans un secteur longtemps organisé sur une base quasi exclusivement nationale et, en France, très majoritairement de service public. (...)