Actualité > Londres va tester des passages piétons « intelligents »
Dans les grandes villes, la cohabitation entre piétons et véhicules n’est pas des plus faciles. Il n’est qu’à voir aux heures de pointe le ballet qui se joue aux abords des feux tricolores entre des passants désireux de traverser et un flot ininterrompu d’automobiles. Quels que soient l’intensité du trafic ou le nombre de piétons attendant pour traverser, ces systèmes de signalisation fonctionnent sur des durées prédéterminées. Pourtant, moduler le temps alloué aux piétons pour traverser la route en fonction de leur nombre pourrait à la fois améliorer la sécurité et contribuer à fluidifier le trafic.
C’est précisément une telle méthode que la ville de Londres s’apprête à tester. À partir de l’été prochain, des passages piétons « intelligents » vont être déployés à la sortie de deux stations de métro (Tooting Bec et Balham) afin de décongestionner les trottoirs alentour. Londres, c’est en effet un réseau routier de 580 km régulé par 6.000 feux tricolores dont la gestion est à la charge de la régie Transport for London (TfL). C’est elle qui est à l’initiative de ce projet baptisé Pedestrian Split Cycle Offset Optimisation Technique, ou Scoot pour les piétons. Ce projet est une extension du système Scoot pour les véhicules déjà en service sur 3.000 intersections londoniennes. Des capteurs surveillent le flux automobile qui est analysé par un système informatique qui adapte le déclenchement des feux de circulation afin de rendre le trafic le plus fluide possible.
Dans les grandes villes, la cohabitation entre piétons et véhicules n’est pas des plus faciles. Il n’est qu’à voir aux heures de pointe le ballet qui se joue aux abords des feux tricolores entre des passants désireux de traverser et un flot ininterrompu d’automobiles. Quels que soient l’intensité du trafic ou le nombre de piétons attendant pour traverser, ces systèmes de signalisation fonctionnent sur des durées prédéterminées. Pourtant, moduler le temps alloué aux piétons pour traverser la route en fonction de leur nombre pourrait à la fois améliorer la sécurité et contribuer à fluidifier le trafic.
C’est précisément une telle méthode que la ville de Londres s’apprête à tester. À partir de l’été prochain, des passages piétons « intelligents » vont être déployés à la sortie de deux stations de métro (Tooting Bec et Balham) afin de décongestionner les trottoirs alentour. Londres, c’est en effet un réseau routier de 580 km régulé par 6.000 feux tricolores dont la gestion est à la charge de la régie Transport for London (TfL). C’est elle qui est à l’initiative de ce projet baptisé Pedestrian Split Cycle Offset Optimisation Technique, ou Scoot pour les piétons. Ce projet est une extension du système Scoot pour les véhicules déjà en service sur 3.000 intersections londoniennes. Des capteurs surveillent le flux automobile qui est analysé par un système informatique qui adapte le déclenchement des feux de circulation afin de rendre le trafic le plus fluide possible.