C’est sur le chantier de la tour D2 à La Défense (Hauts-de-Seine) que Lafarge a testé en “grandeur nature” ce qu’il présente comme une nouvelle technologie de traçabilité du béton. Cette innovation n’a cependant rien de révolutionnaire puisqu’elle se base sur une technologie, la RFID, qui a plus de cinquante ans. Et de prime abord, rien ne semble très compliqué dans l’usage qui est fait de ces puces RFID. En l’occurrence, en centrale, Lafarge incorpore dans son béton autoplaçant des puces RFID, à raison d’environ 4 à 5 puces par gachée, soit environ tous les 2 m3. Comme expliqué dans ce reportage, la puce de 1,2cm de diamètre est en plastique étanche, résistant à des températures de 170°C, aux milieux basiques, aux contraintes mécaniques et au malaxage... La puce se comporte comme un agrégat du béton et ne pose aucun problème, n’altère en rien le béton.