Economie | Sochaux : la sécurité dans tous ses états - L'Est Républicain

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Si le sigle Euro NCAP (European New Car Assessment Programm) est méconnu, voire inconnu du grand public, il n’en désigne pas moins un programme essentiel, vital même, pour les automobilistes que nous sommes pour la plupart.Créé en 1996, il a pour tâche principale de réaliser des crash tests en vue d’évaluer la sécurité passive des véhicules (choc frontal, choc latéral, choc piéton, choc poteau) à partir de protocoles toujours plus sévères et exigeants. À l’issue de ces tests, les lésions corporelles des occupants (incarnés par des mannequins biomécaniques) sont évaluées et différentes notes sont attribuées aux véhicules.Or, entre la Peugeot 206 en 2000, la Peugeot 207 en 2006 et la Peugeot 208 aujourd’hui, les progrès sont considérables. « À masse d’acier équivalente, les performances se sont largement améliorées », a expliqué, photos, diagrammes et chiffres à l’appui, Étienne Galmiche, ingénieur chez PSA Peugeot Citroën, lors du séminaire interrégional sur « La sécurité routière et le progrès automobile » qui se tenait hier au Musée de l’Aventure Peugeot.
Si la sécurité des véhicules est passive, elle est aussi active. Initié en 2001, le projet LAVIA (Limiteur s’Adaptant à la VItessse Autorisée) en est une belle illustration [1].
Pas encore sur le marché, ce système d’aide à la conduite permet au conducteur d’une voiture d’adapter sa vitesse en fonction de la vitesse autorisée. « À ne pas confondre avec le régulateur de vitesse qui, lui, stabilise une vitesse fixée par le conducteur », a souligné Jacques Ehrlich, directeur de LIVIC-IFSTTAR [2] et chef du projet LAVIA.