CNRS - Institut écologie et environnement -Une nouvelle méthode de génotypage à l’épreuve du climat
Les régions les plus chaudes de la planète se prêtent mal à la conservation de l’ADN ancien. Sous ces latitudes, le matériel génétique se dégrade en effet rapidement, rendant son analyse par les méthodes de génotypage classiques très difficile. Dans une étude publiée récemment dans la revue Molecular Ecology Resources, des chercheurs de l’Institut Jacques Monod, (IJM, CNRS/Université Paris Diderot) ont pu tester l’efficacité d’un procédé de génotypage combinant des méthodes de biologie moléculaire et de génomique existantes. Grâce à cette approche novatrice, ils ont pu déterminer une partie du génotype de rongeurs vieux de 44.000 ans à partir de fossiles prélevés dans une grotte marocaine avec l'aide d'une équipe du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN). Ce résultat, qui constitue le plus vieil ADN jamais mis en évidence en Afrique, augure de prometteuses applications non seulement en paléontologie et en archéologie mais aussi en écologie.
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