Mesurer une température, des déformations ou un degré d’humidité, c’est utiliser des capteurs constitués de matériaux qui réagissent à ces phénomènes tels que les changements de température, de forme ou d’humidité. Au XXème siècle, on a cherché à diminuer de plus en plus la taille de ces capteurs. Cette course à la miniaturisation nécessite l’utilisation de matériaux de plus en plus complexes, notamment des matériaux dits intelligents ou encore plus récemment, des nanomatériaux. Le résultat, c’est une grande variété de micro et nano-capteurs, qui sont ensuite installés dans un large panel d'objets de nos vies.
Projets à fort impact sociétal.
Projet porté par Laurence Bodelot, Maître de conférences au Laboratoire de Mécanique des Solides de l'X (LMS) et Bérengère Lebental, Chercheur à l'Université Gustave Eiffel, détachée à mi-temps au Laboratoire de Physique des Interfaces et Couches Minces (LPICM)
Les environnements dans lesquels nous évoluons, qu’ils soient artificiels (bâtiments, véhicules, infrastructures de transport) ou naturels (espaces verts, vagues bleues, réserves d’eau, parcs naturels), sont de plus en plus largement diagnostiqués en temps réel par des capteurs afin d'optimiser leur fonctionnement. Cette intelligence du monde, portée par un Internet des Objets en plein essor, est essentielle au développement durable de nos sociétés car elle permet de préserver les ressources naturelles tout en améliorant la qualité de vie.
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