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Jean-Marc Bonfils, l'architecte tout en discrétion

Jean-Marc Bonfils, l'architecte tout en discrétion

“L’architecture, c’est un art dans le sens où l’architecte prend conscience de son environnement pour le traduire en une œuvre traduisant un sentiment et donnant une nouvelle image de cet espace”, estime Jean-Marc Bonfils. Avec un maître-mot : “la sensibilité, mais pas la sensiblerie, non, la sensibilité de manière littérale, qui a du sens”. Ainsi, il se refuse à travailler sur n’importe quel projet n’ayant pas de sens à ses yeux : “on peut appeler ça de l’arrogance, mais il s’agit seulement d’une manière de travailler cohérente, une sorte de marque de fabrique du cabinet”. Des choix personnels et professionnels qui lui tiennent à cœur et qui ont à voir avec son parcours éclectique.

Né au Liban mais ayant étudié l’architecture à Paris et Londres, Jean-Marc Bonfils a travaillé une dizaine d’années à Paris avant de remporter un concours international d’architecture organisé par Solidere et de rentrer au Liban en 1995. Il a au départ beaucoup travaillé dans le domaine de l’urbanisme, en revitalisant des schémas directeurs concernant les villes touristiques telles que Batroun, Baalbeck, Majd el Anjar, Rachayé, Zahlé ou encore Byblos. Il a également assisté son père, architecte “superstar” des années 70-80 au Liban, puis a lancé son propre cabinet d’architecture, JM. Bonfils and associates, en 2006 lors de son départ en retraite. Au fur et à mesure de son parcours, il a laissé libre cours à sa passion pour le violon en prenant des cours de musique classique au Conservatoire parisien, a “beaucoup lu” mais s’est aussi passionné à la notion de patrimoine, ce qui l’a mené à l’enseignement (à l’université américaine puis à l’ALBA) ainsi qu’à de nombreux engagements.


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