Le patron de la SNCF veut un « plan Marshall pour le fret » ferroviaire | Public Senat
Sous l’effet de la concurrence du transport routier, et notamment des poids lourds étrangers, le fret n’était déjà pas en bonne posture. La part du fret ferroviaire dans le transport de marchandises a été divisée par deux en l’espace de deux décennies, pour tomber à 9%. La crise du Covid-19 n’a fait qu’aggraver la situation de ce secteur fragile. Devenue au 1er janvier une société indépendante (sous forme de SAS), Fret SNCF aborde une année de tous les dangers. Auditionné par la commission de l’Aménagement du territoire du Sénat, le président de la SNCF n’a pas manqué d’alerter les sénateurs sur la nécessité de soutenir le fret ferroviaire, et sa filiale. Le dirigeant a prêché des convaincus lorsqu’il a affirmé qu’il faudrait « un plan Marshall pour le fret », dans le plan de relance des prochains mois.