Canicule : s’activer… et mourir de chaud
Durant l’épisode caniculaire du mois de juin, la ministre de la Santé Agnès Buzyn n’avait pas manqué de rappeler les mesures de prévention primaire destinées à limiter l’impact sanitaire des épisodes de chaleur extrême : « bien » s’hydrater, éviter le soleil et les lieux chauds, ne pas faire de travail intense…Elle avait aussi fustigé les « joggeurs irresponsables qui continuent de faire leur jogging entre midi et deux heures. »Si utiles que soient ces rappels de « bon sens », ils occultent cependant un aspect essentiel de la situation : le coup de chaleur des travailleurs (ou des « joggeurs », en l’occurence) érigé en exemple, est en réalité différent du coup de chaleur « classique » subit par les individus fragiles (nourrissons, personnes âgées, malades chroniques), qui formèrent l’immense cohorte des 15 000 à 16 000 décès survenus suite à la funeste canicule de 2003......
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