Une étude menée par des chercheurs du laboratoire LETG-Nantes et publiée dans la revue Biological Conservation, montre qu’en 20 ans les pollutions lumineuses nocturnes épargnent en partie les aires protégées mais qu’elles se concentrent de plus en plus autour d’elles, formant de véritables auréoles lumineuses. Les aires protégées, clés de voûte des mesures de protection de la nature, constituent donc les derniers remparts face à l’anthropisation massive de notre planète mais elles ressemblent de plus en plus à des confettis de nature au milieu de paysages toujours plus dominés par l’Homme.
Références :
Guetté, L. Godet, M. Juigner, M. Robin. Worldwide increase in Artificial Light At Night around protected areas and within biodiversity hotspots. Biological Conservation, 223, 97-103 (2018).
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