Quel devenir pour les universités de proximité, pour leurs étudiants et pour leurs territoires ?
On les appelle "universités de proximité", "universités territoriales", "sites universitaires de ville moyenne" (SUVM) et parfois "pôles d’enseignement supérieur de proximité" (PESP). Ce sont des petites antennes de grandes universités ou des universités-mères. Elles ont en commun d’accueillir entre 300 et 15.000 étudiants et d’être des piliers de l’animation sociale et économique des territoires situés hors métropoles. Un colloque leur a été consacré, les 14 et 15 octobre à Saint-Brieuc, organisé par Villes de France et l’Association des villes universitaires (Avuf). A cette occasion, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche, a annoncé que le sujet serait à l’ordre du jour de la future conférence des territoires programmée début décembre.
Alors, faut-il développer les universités de proximité ou au contraire faire un tri ? Avis aux amateurs, le CGET est chargé de recueillir les propositions.