Commission d'enquête sur les tests automobiles : une grande détonation générale de toux
Suite à la révélation d’une faute grave du groupe Volkswagen sur les émissions de polluants de ses véhicules, le ministère de l’Environnement a demandé l’ouverture d’une enquête approfondie.
Un programme de contrôle d’automobiles, choisis de façon aléatoire sur le marché automobile français et représentatifs des parts de marché des constructeurs, a été décidé. Ils ont subi des tests d’émissions de polluants, en laboratoire et en situation réelle sur route, qui ont été comparés aux résultats
l’homologation en laboratoire.
Le Ministère a souhaité que les tests sur les véhicules réalisés en France, initialement prévus pour la fraude aux polluants atmosphériques, en particulier les oxydes d’azote (NOx), soient élargis aux émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Pour ces tests, une commission technique indépendante regroupant des parlementaires, des associations de consommateurs, des ONG environnementales, les services des ministères de l’environnement, de l’industrie et de l’économie, l’UTAC, l’ADEME, l’IFPEN, l’IFSTTAR, l’INRIA, l’INERIS et l’ANSSI est créée pour définir et évaluer ces tests.