Beijing (Pékin), Tokyo, Paris, New York, Séoul, Londres... les grands
foyers de la science pèsent moins que par le passé du fait d'une
déconcentration géographique au niveau mondial. Tel est le résultat de
l'analyse statistique systématique menée par des scientifiques du
Laboratoire
interdisciplinaire
solidarités, sociétés, territoires (CNRS/Université de Toulouse II-Le
Mirail/EHESS) sur des millions d'articles de publications scientifiques,
édités entre 1987 et 2007 dans des milliers de revues scientifiques.
Ces travaux récemment publiés sur le site de la revue
Urban studies sont les premiers à s'intéresser à la
géographie de la
science au niveau de l'
ensemble des villes mondiales.