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Une augmentation surprenante des émissions de composés organiques par la végétation en Europe

Grâce à l’analyse de différentes couches de glace du Mont Blanc, une équipe franco-allemande, comprenant notamment des chercheurs du LGGE, viennent de montrer que la teneur atmosphérique estivale en particules carbonées avait triplé entre les années 1940 et les dernières décennies. Rien d’étonnant à cela, pourrait-on penser. Et pourtant, ils ont également montré que cette augmentation n’est pas due à l’utilisation des combustibles fossiles mais aux émissions de composés organiques par la végétation !
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Depuis une trentaine d’années, les émissions européennes en dioxyde de soufre (SO2) sont en baisse grâce à la diminution de la consommation des combustibles fossiles que sont le charbon et le fioul et à l’utilisation croissante de combustibles à basse teneur en soufre. Une bonne nouvelle, car le dioxyde de soufre est responsable de la pollution atmosphérique particulaire en composés soufrés, laquelle se présente sous la forme de particules submicroniques de sulfate. Or, si les particules submicroniques ont un effet bénéfique sur le réchauffement climatique en rétrodiffusant le rayonnement solaire, les particules submicroniques de sulfate sont très irritantes et nocives pour la santé (inhalation jusqu’aux alvéoles pulmonaires).