Le sable - Enquête sur une disparition
Date de rediffusion
Lundi, 24 juin 2013, 09h00
Lien pour visionner la vidéo sur ARTE +7 :
http://videos.arte.tv/fr/videos/le-sable-enquete-sur-une-disparition--7515454.html
On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux
tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais
aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les
peintures, les détergents, les cosmétiques... Ce sable que nous aimons
fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s'est glissé à notre
insu dans tous les interstices de notre quotidien. L'industrie le
consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être
parce que, contrairement à l'or noir, cette matière première perçue
comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que
le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du
bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils
se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir
une véritable bombe écologique.
Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l'équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d'étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l'érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires ... : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la "ruée vers le sable" s'est en réalité accélérée, sous l'égide de grandes entreprises multinationales et de mafias locales.
(France, 2013, 74mn)Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l'équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde, et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d'étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l'érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires ... : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la "ruée vers le sable" s'est en réalité accélérée, sous l'égide de grandes entreprises multinationales et de mafias locales.
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